Notre répertoire est un voyage à travers les musiques noires américaines.

Le Blues plonge au cœur de l'histoire du peuplement noir de l'Amérique du Nord, issu des vagues d’esclaves arrachés à leur Afrique natale.
Né vers la fin du XIXe siècle dans les populations rurales noires du sud des Etats-Unis, le Blues est en effet issu du Negro-Spiritual et du Gospel, qui sont originellement des chants religieux à capella, et qui eux-mêmes sont nés des chants de travail «work-songs» des esclaves.
Ces work-songs  sont la passerelle, le trait d’union historique entre la musique tribale africaine et la musique afro-américaine.
La musique Soul a émergé à la fin des années 1950, à la croisée entre le Gospel et le Rhythm & Blues.
Le Rhythm & Blues est lui-même à la source des évolutions ultérieures vers le Rock 'n' Roll, le Funk, et plus récemment le Rap.
South-61 aime bien tous ces styles musicaux, et nous nous sommes concocté un cocktail à base de Blues, de musique Soul et de Rhythm & Blues.

Le Blues

Ain't Nobody's Business

C’est un Blues traditionnel qui remonte aux années 1920, repris par absolument tous les musiciens Blues au fil des ans.

La première version à succès est de Bessie Smith en 1923, surnommée l’Impératrice du Blues, rien que ça !

40 ans plus tard, en 1949, Jimmy Witherspoon amène ce titre au numéro 1 des Charts américains.

Depuis, tous les grands artistes Blues l’ont chanté, comme Billie Holliday, Etta James, BB King, James Cotton, Otis Span, John Mayer, Cher, Eric Clapton, et tant d’autres…

Nous avons un faible pour la version énergique de Freddie King, dont nous nous sommes inspirés.

Hoochie Coochie Man

«Hoochie Coochie Man» est un grand standard du Blues composé par Willie Dixon et interprété la première fois en 1954 par Muddy Waters et un aéropage d’illustrissimes pointures du Blues à savoir : Little Walter à l’harmonica, Otis Spann au piano, Jimmy Rogers à la guitare, Willie Dixon à la contrebasse, et Fred Below à la batterie

Pas étonnant qu’il fut ensuite repris pas tous les grands noms du Blues, comme Jimmy Smith, Willie Dixon, Jimi Hendrix, Freddie King, John Mayall, Eric Clapton, Etta James…

Nous reprenons modestement pour vous la version originelle de Muddy Waters.

Something you got

«Something You Got» est une chanson écrite par le chanteur-compositeur de R&B de la Nouvelle-Orléans Chris Kenner, en 1961.

C’est une véritable et magnifique déclaration d’amour à sa femme, un blues joyeux cela existe !

Woman across the river

«Woman across the river», composé par Allen Jones, a été rendu célèbre par le géant Freddie King en 1973. Géant dans tous les sens du terme ! Géant du Blues et géant par sa taille immense. Suite à des erreurs, il pouvait même frapper ses musiciens !

Alors là on est au cœur du cœur du Blues pur et dur !!

Ce morceau est chaud à jouer surtout pour la section rythmique, car il alterne continuellement entre un rythme binaire et un tempo ternaire, avec des transitions progressives.

You can't make it

C’est l’un des nombreux hits composés par le Louisianais Slim Harpo en 1966, et oui, encore lui, vous savez ? celui qui est monté sur scène après être passé sous un camion ! Nous reprenons un autre de ses titres : «You can’t make it». C’est une balade du Swamp Louisianais aussi collante que paresseuse, son style de prédilection.

Walking through the park

“Walking through the park” a été créé et enregistré par Muddy Waters en 1959. Cela raconte l’histoire assez banale d’un homme qui va se balader dans le parc en bas de chez lui en attendant que la colère de sa copine se calme (bon, il avait surement dû la mériter !). Ce qui est intéressant dans ce morceau, c’est les variations du thème musical qui alterne entre une grille de Blues classique et quelque chose qui ressemble bizarrement à un Tcha Tcha Tcha. C’est intriguant n’est-ce pas ?

Woke up this morning

Morceau de BB King, phénomène planétaire du Blues. Il a gagné pas moins de 17 Grammy Awards au cours de sa longue carrière ! Il avait baptisé sa guitare Gibson du nom de «Lucille», resté cultissime chez les Bluesmen.

C’est l’histoire de deux gars qui se battent dans un juke joint. L’un d'eux à fait tomber le poêle qui a déversé du kérosène sur le sol. Ça a fait comme un fleuve de feu et tout le monde s'est précipité vers la sortie, moi compris", expliquait BB. "Mais une fois dehors, j'ai réalisé que j'avais laissé ma guitare à l'intérieur. J'y suis donc retourné pour elle", détaillait-il expliquant que le lieu était en bois, et qu'il avait littéralement craint d'y laisser sa vie. "Le lendemain, nous avons appris que les deux s'étaient battus pour une fille qui travaillait là et qui s'appelait Lucille. Donc, j'ai nommé ma guitare Lucille pour me rappeler de ne jamais faire une chose comme ça !

Nous reprenons une de ses chansons très atypique, «Woke up this morning», avec une alternance de rythmes Rumba et Blues. Même si les paroles sont tristes (Woke up this morning my Baby was gone !) la musique est drôle et joyeuse.

44 Blues

Cette chanson remonte loin loin dans le temps, vers les années 1920.

Forty four c’est le diamètre d’un calibre. Sa belle s’est tirée dans la vallée et il descend la rechercher avec son 44 !

La première reprise célèbre est celle de Howling-Wolf en 1954, et c’est devenu un titre culte, et puis bien-sûr ensuite Eric Clapton en a fait un succès planétaire !

 

 

La musique Soul

Ain’t no sunshine

«Ain't No Sunshine» est une chanson de Bill Withers sortie en 1971 sur son tout premier album,

Pour gagner sa croute, Bill Withers était à l’époque modeste ouvrier dans l'usine fabriquant des sièges de toilettes pour des Boeing 747 ! Malgré cela, il n’avait pas un gout de chiottes notre Bill, car «Ain't No Sunshine» a tout de suite connu un gros succès et l’a rapidement propulsé au sommet.

Bill Withers a gagné pas moins de 3 Grammy Awards, l’un pour ce «Ain’t non Sunshine», un autre pour le fameux «Lean on me», et plus récemment en 1981 avec «Just the two of us».

3 succès planétaires ! Bravo Monsieur Bill Withers ! Nous vous rendons hommage.

Feeling good

«Feeling Good» est un morceau écrit en 1964 par Anthony Newley pour la comédie musicale «The Roar of the Greasepaint». Bien que la mélodie soit en mode mineur, c’est un véritable hymne à la joie de vivre. Nous reprenons la version très “Soul” de 1965 par Nina Simone, mais à laquelle nous avons ajouté un petit passage Jazzy rien que pour nous faire plaisir !

Respect

«Respect», il a été écrit et chanté par Otis Redding en 1967 dans un style pur Rhythm & Blues assez enlevé, mais rendu célèbre un an plus tard par l’interprétation brillante beaucoup plus Soul de la grande Aretha Franklin.

Ce qui est drôle avec cette chanson, c’est que la version originale de Otis Redding était un peu Macho: elle parlait d’un homme réclamant du respect de la part de sa femme, mais en la reprenant, Aretha l’a complètement retournée et en a fait un magnifique hymne féministe.

Elle avait 25 ans à l’époque !

The Weight

«The Weight» est une chanson du groupe de rock canadien «The Band», qui accompagnait Bob Dylan de 1965 à 1974. «The Weight» est sortie en 1968, et ils l’ont jouée au festival de Woodstock en 69.

A l’origine, elle sonne assez Folk, assez «Country». On ne sait pas trop ce qu’ils avaient bu ou fumé, mais les paroles sont très étranges, avec plein de personnages énigmatiques…The weight, c’est en fait le poids du péché qui nous empêche d’atteindre la sainteté.

La reprise de ce titre par «Grateful Dead» a servi de musique au film devenu culte «Easy Rider» de 1969, avec Peter Fonda et Dennis Hopper.

Nous nous inspirons de la version Soul, teintée de Gospel, d’Aretha Franklin.

Try a little tenderness

«Try a Little Tenderness» est une chanson écrite par Jimmy Campbell, dans les années 1930 et rendue célèbre par Otis Redding en 1966, il clôturait tous ses concerts avec elle, et elle a été reprise par Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Nina Simone, Ella Fitzgerald et plein d’autres….

Aretha Franklin l'interprète dans une version slow assez sirupeuse en 1962 et Sam Cooke en fait une version Jazzy en 1964.

Nous reprenons quant à nous la version de Otis Redding qui commence doucement et accélère en crescendo.

St James Infirmary

«St. James Infirmary» est un grand standard américain de jazz-blues-folk, attribuée à Don Redman, mais en fait personne ne sait vraiment de qui il est, alors on dit pudiquement que c’est un «traditionnel».

Ce dont on est sûr, c’est qu’elle est enregistrée pour la première fois avec succès en 1928, en version jazz-funéral, par Louis Armstrong.

En fait, «St. James Infirmary» est inspiré et adapté d'une balade folklorique traditionnelle anglaise du XVIIIe siècle. C’est la complainte lente et triste d’un homme qui est allé voir son épouse décédée, allongée sur une table, à l'hôpital de St. James.

C’est l’air le plus utilisé pour les marches mortuaires en Louisiane.

 

Le Rhythm & Blues

Get out of my life

«Get Out of My Life, Woman» est une chanson écrite par Allen Toussaint, grand ponte du R&B de New Orleans, pour le chanteur Lee Dorsey en 1966. C’est un groove un peu funky et comme son titre l’indique, c’est l’histoire d’un homme qui vire sa petite amie ! Décidemment, la vie n’est pas simple pour les Bluesmen !

I don’t need no doctor

“I Don't Need No Doctor" a été composée et enregistrée par Nick Ashford, en Aout 1966, mais rendue célèbre par Ray Charles en Octobre de la même année, après quoi ce titre a connu une longue carrière de reprises par de très nombreux groupes. En résumé, Nick nous raconte qu’il n’a pas besoin de docteur car il sait que c’est l’absence de sa chérie qui le rend malade !

I just want to make love to you

«I Just Want to Make Love to You» est un autre standard du Blues écrit par le contrebassiste Willie Dixon en 1954.

Willie Dixon était un phénomène ! Né en 1915 dans le Sud, le Mississipi, il a une enfance turbulente et se frotte à plusieurs reprises avec la justice, ce qui l'amène à quitter le Mississippi pour Chicago, le Nord, en auto-stop sur 1000km ! Avec sa carrure imposante, il devient boxeur et gagne le titre « Golden Gloves » dans la catégorie poids-lourd en 1936. Parallèlement il apprend la contrebasse, mais quand il refuse un enrôlement pour la Seconde Guerre mondiale il est emprisonné pour un an. Après la guerre, il se remet à la contrebasse et en 1951 il signe avec Chess Records comme musicien de studio et compositeur attitré. Il imprime une forte empreinte sur le label Chess Records de 1954 au début des années 1960. Dans les années 1980, sa santé se détériore à cause du diabète qui le contraindra à être amputé d'une jambe. Il meurt en Californie en 1992 à l’âge de 77 ans.

Ce titre «I Just Want to Make Love to You» chanson est devenu iconique au fils des ans, et tous les artistes ou presque s’y sont essayé, incluant Chuck Berry, les Rolling Stones, Van Morrison , B.B. King, Freddie King, Buddy Guy, Bob Dylan, et j’en passe!

Nous avons choisi la version un peu swing jazzy de Etta James de 1960.

Quant aux paroles….. tout est dit dans le titre !

I love you more than you'll ever know

La chanson «I love you more than you'll ever know” a souvent été attribuée à tort à Donny Hataway car c’est l’un des premiers à l’avoir enregistrée en 1973, mais en fait elle est de Al Kooper.

Amy Winehouse en a fait une interprétation magnifique et absolument bouleversante.

Celle-ci, on la joue pour toi Amy, toi qui étais magnifiquement douée, qui t’es brûlé les ailes sous les projecteurs et qui est partie bien trop tôt…

I put a spell on you

Je t'ai jeté un sort !  «I Put a Spell on You” ! C’est une chanson Rhythm and Blues de Screamin' Jay Hawkins, publiée en 1956, et rendue célèbre en 1965 par Nina Simone. Tous les grands l’ont repris, comme Creedence Clearwater Revival, Jeff Beck et Joss Stone, Buddy Guy avec Carlos Santana, Eric Clapton avec BB King, Ray Charles. Mais la version que vous connaissez surement, la plus célèbre, est celle de Joe Cocker.

Nous reprenons cette version un peu Jazzy.

Knock on Wood

Knock on Wood est une expression anglaise contre le mauvais sort, comme «toucher du bois» en français.

Ecrit par Eddie Floyd en 1966, ce titre a été repris par de très nombreux artistes comme Otis Redding, Ella Fitzgerald, Cher, Eric Clapton et David Bowie. Plus récemment Amii Stewart a fait un tabac en 1979 avec une version revisitée dans le genre disco, mais nous préférons nettement la version originelle, que nous reprenons.

Living for the City

Stevie Wonder a composé «Living for the City” puis l’a enregistré en studio en 1973, où il a tout fait tout seul: les claviers, la basse au synthé, la batterie, la voix, les chœurs, tout, tout seul je vous dis ! Incroyable !

La chanson raconte l’histoire d’un jeune homme noir d’une famille pauvre du Mississippi, qui cherche à s'enfuir à New York dans l'espoir d’y trouver une vie meilleure.

Ce titre a remporté 2 Grammy Awards : le premier en 1974 pour Stevie Wonder, et le second pour l’interprétation de Ray Charles en 1975. Magnifique !

Voici notre modeste contribution, en hommage à ces 2 monstres sacrés du Rhythm & Blues.

Many rivers to cross

«Many Rivers to cross» : composée et interprétée en 1969 par Jimmy Cliff, qui était d’habitude plutôt versé dans le Reggae Jamaïcain, mais qui nous gratifie ici d’une magnifique chanson sur ses épreuves et la persévérance nécessaire pour accéder au succès. C’est devenu un succès universel, de nombreux artistes l'ont interprétée, comme John Lennon, Linda Ronstadt, Annie Lennox, Cher, Joe Cocker, UB40, et d’autres…

Morning in America

C’est la seule chanson récente (2019) de notre répertoire. Elle est de «Durand Jones & the Indications».  C’est une ballade, un road movie un peu triste sur le mal de vivre américain rappelant par les paroles, presque 50 ans plus tard, l’ambiance de « living for the city ».

Proud Mary

Qui n’a pas rêvé d’embarquer sur un bateau à vapeur et à aubes pour naviguer sur le Mississippi ?

Le chanteur-compositeur et multi-instrumentiste John Fogerty, du célèbre groupe Creedence Clearwater Revival, a écrit une chanson sur ce thème et a baptisé le bateau, le «Proud Mary» et donc la chanson aussi.

Ce Proud Mary a été disque d’or et gagné les Grammy Awards 2 fois : la première en 1969 avec Clearance Clearwater Revival, et une seconde fois avec la reprise endiablée par Ike & Tina Turner.

Tout le monde connait cette chanson, alors nous ne pouvions pas faire l’impasse.

Embarquons donc tous ensemble à bord du Proud Mary.

Remember walking in the sand

Plus grand monde aujourd’hui ne connait le «girls-band» américain des années soixante qui s’appelait les «Shangri-Las», et pourtant elles ont écrit «Remember Walking in the Sand», une chanson de rupture adolescente, qui a par la suite été reprise par des artistes très variés comme Amy Winehouse ou Jef Beck, et même très étonnamment par des hard-rockeurs comme Aerosmith ou les Red Hot Chili Peppers. Le passage de flambeau du girls-band d’adolescentes aux hard-rockeurs, c’est savoureux !

Musicalement, c’est un titre un peu étrange, avec des ruptures de rythme aussi improbables qu’intéressantes.

River’s invitation

Monsieur Percy Mayfield n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie, mais il était très doué pour écrire de douces et jolies ballades bluesy. Au début, il a essayé de percer sur scène, mais en 1952 un grave accident de voiture l’a laissé défiguré. Cela ne l’a pas empêché de composer de très beaux titres, comme le célèbre «Hit the road, Jack» en 1961 pour Ray Charles, et «River’s invitation» en 1963.

Ce «River’s Invitation» était au départ un Blues lent chanté avec une voie très grave, mais nous en faisons notre version à nous, beaucoup plus rapide et funky.

Route 66

«Route 66» est devenu un immense classique du Rhythm & Blues, composé en 1946 par Bobby Troup. Les paroles sont un hymne à la mythique Route 66, qui traverse les deux tiers des États-Unis d’est en ouest, de Chicago à Los Angeles. Ce morceau est d'abord enregistré par Nat King Cole, qui en fait un tube, puis par Bing Crosby avec les Andrews Sisters, Chuck Berry et bien sur les Rolling Stones.

Nous en livrons une version jazzy à la Nat King Cole.

Shake your hips

Slim Harpo originaire de Louisiane était docker. Il chantait, jouait de la guitare et de l’harmonica dans les bars de Bàton-Rouge. Le 30 janvier 1970, suite à une crevaison, il se met sous le camion pour changer la roue. Le cric lâche et Slim Harpo se retrouve écrasé sous le camion. Il s’en sort tant bien que mal et il part quand même, (le bougre !) se produire le soir en concert, mais iI fait un malaise, on le conduit à l’hôpital où il décède quelques heures plus tard, à l’âge de 45 ans.

Mais entre-temps le bonhomme a quand même produit 8 disques, et surtout il a composé toute une série de titres qui sont devenus plus tard de grands hits, repris par d’autres artistes, et mondialement connus

Nous aimons tout particulièrement la version de «Shake your Hips» de Madame Joan Osborne dont nous nous sommes inspirés.

Sunny

«Sunny» est une chanson écrite fin novembre 1963 par Bobby Hebb, dans les 48 heures suivant deux événements funestes consécutifs : l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 et, le lendemain, le décès de son frère aîné Harold, poignardé dans une boîte de nuit à Nashville.

Bobby Hebb a écrit: «Tout ce que je voulais, c'était penser à des temps meilleurs, un jour meilleur».

C’est un hymne au bonheur perdu.

Le succès de la chanson a été immédiat, ce qui a valu à Bobby Hebb de partir en tournée avec les Beatles !

Unchain my heart

Celle-ci, vous la connaissez tous grâce à Joe Cocker et à Ray Charles. « Unchain my Heart » a été composé par Robert Sharp en 1960. C’est l’histoire un peu déchirante d’un amour déçu.

What a man

Le producteur Dave Crawford a écrit «What a Man» en 1968 et l’a fait chanter par la chanteuse blanche Lynda Lyndell, qui à l’époque se produisait souvent aux cotés de James Brown et de Ike and Tina Turner. Ce titre eu du succès et entra dans les charts, ce qui attira l’attention du Klu Klux Klan qui menaça Lynda Crawford de mort pour s’être associée à des artistes noirs. La pauvre Lynda prit peur et se retira de la scène musicale.

Nous avons un peu ré-arrangé ce titre à notre sauce avec un passage vocal a cappella.

Alors Madame Lynda Lyndell, vous qui avez été persécutée, nous vous dédions notre version.

Woman

"Woman" est une chanson de l'auteur-chanteuse suédoise Neneh Cherry. La chanson est inspirée du tube du chanteur américain James Brown en 1966 "It's a Man's World". Les paroles de la chanson décrivent les difficultés rencontrées par les femmes dans la vie, permettant à Neneh Cherry d'être considérée comme une militante féministe.

C’est une belle balade poignante, avec de jolies harmonies.

5, 10, 15, hours

“5-10-15 Heures" est un Rhythm-and-Blues écrit par Rudy Toombs en 1952 pour la chanteuse Ruth Brown, qui l’a amené au «number-one» des charts R&B, et cela lui a valu le surnom de «Miss Rhythm».

C’est un morceau que nous aimons bien jouer car il swingue bien, avec des breaks rythmiques sympas.

Pour ce qui est des paroles, c’est simple : Donne-moi cinq, dix, quinze heures de ton amour Baby !